dimanche 8 novembre 2009

Food, INC au cinéma le 02 décembre 2009

Food, Inc. décortique les rouages d’une industrie qui altère chaque jour notre environnement et notre santé. Des immenses champs de maïs aux rayons colorés des supermarchés, en passant par des abattoirs insalubres, un journaliste mène l’enquête pour savoir comment est fabriqué ce que nous mettons dans nos assiettes. Derrière les étiquettes pastorales de " produits fermiers ", il découvre avec beaucoup de difficulté le tableau bien peu bucolique que les lobbys agro-alimentaires tentent de cacher : conditions d’élevage et d’abattage du bétail désastreuses, collusion entre les industriels et les institutions de régulation, absence de scrupules environnementaux, scandales sanitaires... Éleveurs désespérés, experts indépendants, entrepreneurs intègres et défenseurs du droit des consommateurs esquissent, chacun à leur manière, le portrait d’une industrie qui sacrifie la qualité des produits et la santé de ses clients sur l’autel du rendement.

Pour vous rendre sur le site officiel (en anglais) du film cliquez ici , pour wikipedia cliquez ici




dimanche 25 octobre 2009

France 5 : les lourds dossiers du light.

Documentaire de 52' réalisé par Nicolas Daniel : "Les lourds dossiers du light". Diffusé en ce moment sur France 5.

Le light est devenu un poids lourd de l'agro-alimentaire en France. Le chiffre d'affaire des produits allégés se compte maintenant en dizaines de milliards d'euros. Pour certains produits, il ne reste plus que du light. 97% des chewing-gums vendus en France sont sans sucre. Un Français sur quatre consomme ces produits allégés. Le succès ne se dément pas. Après la silhouette, les produits light se parent aujourd'hui de vertus de santé. L'allégé envahit tous les rayons des supermarchés : la confiserie, mais aussi la charcuterie, les chips, jusqu'au champagne. En étant allégés, ces produits font monter la facture.

Mais, sans sucre, sans gras, que contiennent vraiment les produits light ? Et dans la boîte, la surprise est souvent grande. Le yaourt 0% retrouve de la texture grâce à de la gélatine de porc. Un véritable problème pour les musulmans, les juifs et les végétariens, d'autant que rien ne l'indique. L'Assemblée nationale travaille sur une loi qui impose cette indication. Les producteurs de lait light ont remplacé, eux, le gras du lait par des huiles végétales. Un peu moins gras, mais beaucoup moins digeste. L'AFSSA a bien émis deux recommandations négatives, le lait light paré des meilleures intentions de santé est toujours en vente.

Les fabricants profitent d'une loi très légère : si le terme allégé oblige une réduction de 30% de la teneur en calorie, tout est permis pour le " light ", le " diet " ou les produits " silhouette ". Les produits qui remplacent le sucre et le gras ne sont donc pas toujours bénéfiques. Quand le light n'est pas une pure invention marketing car pour faire vendre, et plus cher, l'appellation est devenue ainsi une martingale, comme pour les fabricants de thé ou de cigarettes...

"Les bons ingrédients" vous recommande le visionnage de ce reportage dans lequel vous pourrez aussi voir l'intérieur des usines de Coca-cola et une responsable de la marque dire que son produit peut aider à faire maigrir ...

samedi 17 octobre 2009

En savoir plus sur les produits d'origine animale

Méconnue mais très utile, renseignez-vous sur la provenance des produits d'origine animale en lisant l'estampille vétérinaire. C'est la preuve du contrôle des services vétérinaires du Ministère de l'Agriculture. Elle est obligatoire pour les produits d'origine animale (viandes, charcuteries, lait, oeufs, poissons, crustacés, etc.)
Pour les produits européennes, elle se présente ainsi :
  1. Le pays d'origine, "F" pour la France par exemple
  2. Le numéro du département d'origine pour les produits français
  3. Pour les produits français toujours, le numéro Insee renseigne sur la commune
  4. Pour les produits français, le numéro de l'établissement
  5. Le sigle de l'Union Européenne

lundi 12 octobre 2009

La Grande-Bretagne met la pression sur les colorants artificiels

Les pratiques de la FSA (Food Standards Agency), équivalent britannique de l’Afssa, ont de quoi étonner de ce côté-ci de la Manche. L’Agence a abandonné depuis longtemps toute prudence médiatique pour adopter des méthodes de communication volontaristes, propres au monde anglo-saxon. Il y avait déjà eu la campagne choc visant à mettre à l’index la consommation d’acides gras. Aujourd’hui, l’agence britannique mène une campagne mettant en avant les industriels qui ont fait le choix d’écarter les six colorants ayant un lien avec l’hyperactivité. Trois industriels et une chaîne de restauration sont ainsi mis à l’honneur dans une actualité sur le site web de l’Agence.

En clair, les industriels concernés - il s’agit de Mr Lucky Bags Ltd, Paramount 21 Ltd et Tricky Treats - et la chaîne Debenhams ont éliminé de leurs produits les colorants suivants :Jaune orange FCF (E110), Jaune de quinoléine (E104), carmoisine (E122), allura red (E129), tartrazine (E102) et ponceau 4R (E124).

La communication de la FSA invite ainsi les industriels à signaler à l’Agence les efforts entrepris en matière d’éviction de ce type de colorants. Elle incite les consommateurs à regarder à deux fois les étiquettes des produits alimentaires et à éviter ceux contenant ces six colorants.

Pour rappel, cette campagne est la conséquence des travaux de chercheurs de l'université de Southampton publiés en 2007 dans la revue médicale The Lancet et qui auraient mis en évidence un lien entre l'hyperactivité infantile et la consommation de colorants cités ci-dessus. Ceux-ci induirait un taux plus élevé d'enfants hyper-actifs, lorsqu'ils sont associés à des conservateurs du type benzoates.

Suite à cette publication et à l'écho médiatique qui en a résulté, et malgré un avis prudent de l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (Efsa), l'annexe V du règlement européen n° 1333/2008 du Parlement européen et du Conseil sur les additifs alimentaires imposera à partir du 20 juillet 2010 aux produits contenant les colorants concernés par l'étude de Southampton d'apposer sur l'étiquetage la mention préventive: «Peut avoir des effets indésirables sur l'activité et l'attention chez les enfants». Un véritable tue l'amour…Cadbury et Nestlé furent parmi les premiers à anticiper cette évolution législative et à évincer les colorants visés.

samedi 10 octobre 2009

Que-choisir guide le consommateur vers les bons ingrédients

Vous connaissez certainement l'association de consommateur Que Choisir. Mais savez-vous que son analyse en terme d'alimentation est très pointue ? Pas forcément puisque l'on imagine plus souvent des tests de produits électroniques que de chocolats ou d'huiles de cuisson.
Et pourtant, les bons ingrédients vous conseille d'aller faire un tour sur le site internet UFC-QueChoisir .
Tous les sujets sont abordés : nutrition, qualité alimentaire, ogm, produits alimentaires, production agricole, sécurité - hygiène.
Vous y trouverez des guides d'achat, des brèves, des conseils, des enquêtes, du décryptage, des études, des communiqués, des fiches consos pratiques, des tests et essais comparatifs, des gros plans, des dossiers, des prises de position, des produits au rappel.

dimanche 27 septembre 2009

La valeur nutritionnelle du produit bio


Pas de différence de valeur nutritionnelle entre les produits bio et conventionnels. La conclusion de l'étude commandée par l'Agence de sécurité alimentaire britannique (Food Standards Agency, FSA) et publiée cet été a suscité une levée de boucliers de la part de la filière bio.

S'il est vrai qu'en prenant en compte toutes les études le bio marque quelques points ( plus de magnésium, de zinc, ou de certains antioxydants), aucune différence n'est constatée pour la plupart des nutriments : vitamine C, bêta-carotène, calcium, oméga 3, etc.

Rien d'étonnant, dans la mesure où le label AB s'affiche sur des produits très divers, du légume bichonné par un militant convaincu à celui issu d'une variété sélectionnée pour sa productivité et cueilli à moitié vert pour supporter des centaines de kilomètres de transport.

Toutefois, comme l'association Que-Choisir, les bons ingrédients regrètent que l'étude ne prenne seulement en compte la qualité nutritionnelle et pas la qualité sanitaire. Les produits bios sont en effet exempts de résidus de pesticides ou, en tout cas, beaucoup moins contaminés (cas de la contamination fortuite). Ce qui est un avantage énorme!

Source : Que-Choisir octobre 2009, n°474.